Première Etape – Brève 6 « Fuite (1) »

La misérable aventure de Guilford le Picaro

Brève 6 : Fuite (1)

« – Bon, je leur ai envoyé mon petit courrier… C’est de pire en pire… J’ai entendu des voix de gens dans ma tête qui soit creusaient en cadence… soit qui pestaient sur leur Boss… d’autres voulaient sacrifier des gens…Mon imagination. »

Je distingue plus la réalité du rêve depuis ce jour je crois… Gino n’en revenais pas que j’aie refusé de lui tendre le fusil… Il a commencé à pester en italien… Je comprends rien de ce qu’il dit quand il parle en italien… C’est généralement pour dire des mots d’amour à belle maman ou pour enrager sur des gens qu’il change de dictionnaire…

Il s’est approché de moi… et a tenté de prendre le fusil du Grand Oncle Peppino par la force… Fallait bien selon lui que quelqu’un fasse le boulot… et ce serait lui… mais je résistai pour une raison qui m’échappe encore… Et à ma grande surprise, je n’étais pas s ridicule que ça… Plus je lui résistais et plus j’avais la force de lui résister… L’adrénaline… J’ai vu dans un reportage télévisé que des gens normaux comme moi pouvaient développer une force surhumaine grâce à cette substance… J’en manque actuellement d’adrénaline!

Je disais donc que je lui résistais et pas qu’un peu! Mais dans le feu de l’action… Et bien, quand Gino me disait que la carabine du Grand Oncle Peppino était comme neuve… Bein, il avait pas tord… Bang! Un volée de plomb dans la jambe de beau papa! Livide que j’étais… Ce sang et beau papa qui se tordait de douleur sous mes yeux… Sans parler du gars dans la fourgonnette qui se réveillait… Et Gina, alertée par le coup de feu se trouvait là… Le tableau… Moi debout… Une carabine à la main… Gino étalé par terre se tordant de douleur… Un gars ligoté faisant du bruit comme il pouvait…

Gina… c’était la beauté italienne comme je pouvais le concevoir… Brune, pulpeuse mais aussi intelligente et pleine d’attention… Heureusement qu’elle tenait plus de sa mère que de Gino… Je sais pas ce qu’elle a pu me trouver… mais elle disais que je la faisais rire et qu’on ne pouvait pas faire plus gentil que moi… Elle riait de ma naïveté… Elle disait que même si je le voulais je ne pourrais faire de mal à personne volontairement… Au vu de sa réaction, ce devaient être des paroles en l’air…

« – Moi aussi j’aurais hurlé! J’aurais peut-être dû tenter d’expliquer tout ça au lieu de fuir… »

~ par Guilford sur 27 février 2009.

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